Communiquer avec son prochain est essentiel. Peu importe les circonstances (à la maison, dans la rue, au travail, …) ou l’interlocuteur (sa compagne, un collègue de bureau, une femme qui vous plaît, …).
L’idéal est de bien communiquer. Pour mettre toutes les chances de votre coté de bien faire passer votre message et, surtout, d’arriver à vos fins (être embauché, séduire, …)
La communication passe certes par des éléments verbaux. Mais pas que …
Une grande part de notre communication est non verbale : la position de notre corps, l’expression de notre visage, notre regard, nos mains, … Il convient donc de maîtriser tous ces éléments de communication non verbale pour améliorer votre communication dans son ensemble.
La communication non verbale est d’autant plus importante qu’il s’agit du tout premier aspect sur lequel vous serez évalué et jugé. Avant même de parler ou, tout simplement, d’ouvrir la bouche.
Reconnaissez que, pour réussir son entretien d’embauche ou un tout premier rendez-vous galant, cela peut avoir toute son importance.
Voyons donc ensemble les quelques points essentiels d’une bonne communication non-verbale et du langage du corps.
Souriez
La plupart d’entre nous ne réalisent pas que l’expression neutre de leur visage n’est pas forcément amical. Certains peuvent même avoir un air désagréable, voire même menaçant. Et cela ne peut que refroidir la personne en face de vous, d’autant si elle vous rencontre pour la première fois.
Sourire est donc primordial. À la fois pour casser la sévérité éventuelle de votre visage et de vos traits et pour envoyer un signal positif et avenant.
Il n’est pas nécessaire d’avoir un grand sourire factice qui s’étende aux 2 oreilles. Remonter la commissure de vos lèvres et un regard positif est déjà un bon début.
Décroisez vos bras
Avoir les bras croisés envoie un signal négatif. Les bras croisés sont comme une barrière entre vous et le monde extérieur. Au mieux, cela signifie que vous êtes refermé sur vous-même et pas réceptif à votre entourage et, tout particulièrement, à vos interlocuteurs. Au pire, cela signifie que vous vous voulez être seul, que vous n’êtes pas à l’aise ou que vous êtes dans une attitude négative, voire en colère.
Avoir les bras croisés n’est que l’expression extérieure de votre sentiment intérieur. Si vous voulez l’exprimer ouvertement, vous savez ce qu’il vous reste à faire.
Dans la cas contraire, décroisez vos bras. L’habitude fera que vous le ferez de façon naturelle et inconsciente. Mais veillez à ne pas le faire est une bonne chose pour faire une impression positive et rester ouvert à votre entourage.
Tenez-vous droit
Être voûté et avoir les épaules tombantes, outre les fait d’être une position inconfortable, n’envoie pas un signal positif à votre interlocuteur : manque de confiance ou d’estime en soi, mal à l’aise (avec la situation ou la personne), renfermé sur soi, …
Redressez-vous, bon sang !
Vous signalerez ouvertement que vous êtes confiant en vous et à l’aise avec la situation et votre entourage.
Détendez vos épaules
À trop vouloir vous redresser, vous courrez le risque d’être trop tendu, en particulier au niveau des épaules.
Il y a un équilibre à trouver. Avec les épaules trop élevées, vous semblez nerveux et votre allure n’est pas naturelle. Mais les épaules baissées dégagent une attitude triste ou un manque de confiance en soi.
Essayez de travailler votre position et de trouver le juste milieu, avec une hauteur d’épaules naturelle et confortable.
Gardez un contact visuel approprié
Fuir le regard des autres est mal perçu. En particulier, ne regardez pas le sol, à moins que le tapis est nouveau ou que des chaussures scintillent.Le pire étant de regarder au-dessus du visage de votre interlocuteur ou bien en-dessous, du coté de sa poitrine.
Vos yeux doivent être à proximité de la hauteur des yeux des autres.
Il ne s’agit pas non plus de fixer longuement et intensément les yeux de votre interlocuteur. D’où le « approprié » dans le sous-titre précédent. Vous pouvez alterner avec un regard vers un objet entre vous (la tasse à café, un papier, …) ou le support de la conversation (un document, …)
Mais fuir sans cesse le regard de votre interlocuteur est à proscrire.
Si vous avez du mal à faire cela, commencez par regarder entre les 2 yeux. Puis alternez regard dans les yeux et regard entre les yeux.
Ne touchez ni votre cou ni votre visage
C’est tout.
Faire cela indique clairement, même si inconsciemment, aux autres que vous n’êtes pas à l’aise et que vous souhaitez vous protéger.
Là encore, il s’agit d’un geste tellement anodin et instinctif que s’en débarrasser ne sera pas naturel. Mais le message est tellement clair que cela vaut vraiment le coup.
Occupez plus d’espace
L’espace que vous occupez est aussi révélateur de votre état d’esprit et de votre confort.
Vous refermer sur vous-même et ne pas occuper trop d’espace indique que vous manquez de confiance ou que vous n’êtes pas à l’aise. C’est peut-être le cas. Mais le montrer n’est pas forcément l’idéal.
Il y 2 façon de contrer cela. La première est de vous redresser : cela suffira à vous faire occuper un peu plus d’espace. La seconde est d’occuper plus d’espace sur le plancher : ne gardez pas vos pieds serrés, écartez-les ! Par exemple, vous prouvez prendre appui sur un pied et écarter l’autre.
L’usage que vous faites de vos mains vous permet aussi d’augmenter l’espace que vous occuper, en plaçant une main (ou les deux) sur la hanche, ou en prenant appui sur un mur, un poteau, …
À l’inverse, il faut aussi faire attention et ne pas trop en faire, au risque de passer pour envahissant et sans savoir-vivre.
Soyez tourné vers votre interlocuteur
Ne pas être tournée vers votre interlocuteur a un effet similaire à avoir les bras croisés : vous lui indiquez clairement que vous fermez la discussion avec lui et que vous souhaitez vous échapper.
À l’inverse, rester face à lui est un signe d’engagement dans la conversation et d’intérêt pour la personne.
Hochez la tête quand quelqu’un vous parle
Voilà un geste tout simple mais terriblement significatif et positif.
Il s’agit d’une forme positive de langage corporel qui signifie aux autres que vous êtes réellement attentif, à l’écoute et engagé dans la conversation. Il permet aussi de leur donner un regain de confiance.
N’hésitez pas à ajouter ponctuellement un petit mot, comme « oui », « d’accord », « en effet », …
Parlez moins vite
Un conseil qui commence à rapprocher de la communication verbale. Mais il reste suffisamment général pour être inclus ici.
Lorsque vous êtes nerveux, vous aurez tendance à parler vite. Trop vite. Comme moi lors d’un de mes tous premiers exposés en entreprise. Heureusement qu’un collègue, au fond de la salle, m’a fait un signe bien clair de la main :-)
Vous l’aurez compris : parlez vite trahit votre nervosité. Veillez donc à ralentir le rythme.
Conclusion
Voilà quelques conseils de base en terme de langage de votre corps.
Il y a d’autres choses à dire, tels que parler de vos mains ou encore de vos yeux et de votre regard. Savoir interpréter les signes non verbaux envoyés par votre interlocuteur est aussi très intéressant.
Mais dans un premier temps, voilà qui vous permettra d’améliorer votre communication non-verbale.
Je viens de tomber sur cet article :).
Plutôt complet je dois dire
je généraliserais juste en disant qu’il faut pas uniquement ralentir son débit de parole, mais tout son body langage.
En tout cas très bon article ;)
@mike: Merci pour la précision. Tu as entièrement raison !
En plus, ralentir son body langage et ses gestes est aussi une bonne façon de se déstresser et d’améliorer son langage corporel, puis de ralentir son débit de parole,
Bonjour, je viens de lire votre article sur les quelques conseils que vous donnés sur la communication non verbale. L’article concernant le croisement de bras est un peu un “aller en besogne”. Le croisement de bras est lié a soi-même et non à l’environnement. Il peut être un retour sur soi ou une position de bien être. Pour qu’il soit négatif il faut que le croisement soit HAUT, les mains cachés ou l’apparition d’un point fermé sous le biceps.
Il faut juste savoir que la communication non verbale est lié à une relation en systémique et que le corps traduit ce que le conscient ne veut pas montrer.
A bientôt